Dans un mood pas top ces derniers jours… mais le « hasard » me partage ce texte qui me remontre le chemin
A vous aussi peut être fera-t-il du bien :
« Il était une fois deux hommes incarcérés pour vice de procédure.
Tous les deux sont innocents.
Le premier ressent cette injustice dans chacune des cellules de son corps.
Les premières semaines en prison sont extrêmement compliquées pour lui.
Il proteste. Il souffre. Il ressasse et tourne en boucle.
Chaque contact humain devient une nouvelle occasion de se plaindre.
Au fil des mois, le sentiment d’injustice le ronge de l’intérieur.
Il s’éteint petit à petit et reste allongé sur son lit entre ses 4 murs.
Jusqu’au jour où il tombe malade.
Gravement malade.
Quelques semaines plus tard seulement, il se retrouve sur son lit de mort.
Les médecins l’ont aidé à se préparer pour rendre son dernier souffle.
Son frère ose alors lui demander :
« Comment en es-tu arrivé à ce point ? si vite ? Toi qui avais tout pour être heureux ? »
Il répond :
« Ce qui m’est arrivé est tellement injuste.
On m’a privé de liberté.
Ils ont foutu ma vie en l’air.
Je suis une victime du système. »
Quelques heures plus tard, il était décédé.
L’autre innocent… souvenez-vous…
se retrouva lui aussi en prison.
La liberté est une de ses valeurs les plus fortes.
Privé de cette liberté chérie, il se tourne vers la méditation, l’introspection, l’observation de soi et de sa spiritualité.
Il passe des heures à contempler comment son corps, son mental et ses émotions fonctionnent.
Il profite de la bibliothèque pour lire sans cesse et s’inspirer des auteurs les plus sages.
Quatre longues années plus tard, il est libéré de prison.
Ses proches ont l’impression de découvrir un nouvel homme.
Sa mère en larmes lui demande alors :
« Que t’est-il arrivé ? Tu as l’air si heureux, si serein ? »
Il répond :
« Ces années m’ont aidé à prendre conscience que je recherchais inlassablement la liberté car j’étais incapable de la trouver à l’intérieur.
J’étais alors dépendant de mon environnement extérieur pour me sentir bien.
En prison, j’ai compris que mon sentiment de liberté n’avait rien à voir avec ma condition extérieure.
Je suis si reconnaissant car j’avais besoin de vivre enfermé derrière des barreaux de prison pour réaliser à quel point j’étais profondément libre à l’intérieur.
Certains choisissent de se focaliser sur la difficulté des conditions de leur vie et le manque.
J’ai choisi de me focaliser sur la quête de ma liberté intérieure.
La prison m’a rendu libre et heureux. »
Auteur inconnu